Kapersky est une société privée multinationale spécialisée dans la sécurité des systèmes d’information proposant des antivirus, anti-spyware, anti-spam ainsi que d’autres outils de sécurité.
Lors de l’enquête, plus de 8 500 internautes ont été interrogés sur des personnes de plus 16 ans originaires de 11 pays dont 1 070 en France. Cette enquête a mis en évidence les fausses croyances qui tournent autour de contrôle de l’identité numérique.
Par exemple, beaucoup pensent que les messages publiés sur les réseaux sociaux peuvent être définitivement supprimés…Cela est faux.
Le top 10 des sujets jugés comme les plus négatifs sur les perspectives d’emploi/relations
Dans toute l’Europe, les utilisateurs ont conscience que leurs activités en ligne peuvent avoir des conséquences. Maîtriser l’empreinte de vos données personnelles est important.
Ils ont avoué que certains sujets étaient plus risqués et sensibles que d’autres et pouvaient avoir une incidence sur leur image et également leurs perspectives d’emploi.
Pour 38 % des citoyens européens contre 46 % pour les Français, les messages désobligeants à l’égard des personnes handicapées apparaissent comme les plus préjudiciables pour leurs relations interpersonnelles et leurs perspectives d’emploi.
De plus, près d’une personne sur trois en France a déclaré que le fait de partager des messages anti-vaccins pouvait nuire à leur carrière.
32 % des utilisateurs européens pensent que le langage anti-trans pourrait également affecter leur carrière. Les Français sont particulièrement d’accord puisqu’ils sont 40 % à le penser.
L’attitude à l’égard des profils sur les réseaux sociaux et l’impact sur la carrière
39 % des Français interrogés ont déclaré connaître quelqu’un dont l’emploi ou la carrière avait été impacté en raison d’un ancien message posté sur les réseaux sociaux.
Plus de la moitié des cadres français (57 %) ont admis avoir fait des recherches sur la présence en ligne d’un de leurs collaborateurs ****lorsqu’ils ont rejoint l’entreprise et y avoir trouvé du contenu qu’ils ont jugé négatif.
Malgré cela, 42 % des Français et 32 % des Européens n’ont jamais modifié ou supprimé une de leurs anciennes publications.
Selon l’enquête, beaucoup de personnes ont un problème avec la manière dont leur présence en ligne façonne leur image. Au total, 42 % des utilisateurs (38 % en France) estiment que leur profil sur les réseaux sociaux ne les représente pas de manière véritable.
48 % à l’échelle européenne contre 42 % en France pensent que leur historique de recherche pourrait donner une fausse idée de ce qu’ils sont réellement.
Pour finir, les personnes entre 16 et 21 ans pensent en grande majorité (81 %) qu’ils peuvent supprimer définitivement toutes les traces de leur activité en ligne. En France, ce chiffre est plus faible mais 73% des personnes âgées entre 16 et 21 ans pensent avoir le contrôle total de leur présence en ligne.
« Nous devons mieux comprendre l’incidence des données que nous partageons sur le long terme et la manière dont elles peuvent influer sur nos vies. Mais surtout, nous devons évaluer si, et dans quelle mesure, nous pouvons effacer définitivement une identité numérique qui n’est plus en phase avec nos propres valeurs… » commente David Emm, Principal Security Researcher au sein de la Global Research & Analysis Team de Kaspersky*.*
Il est essentiel de sensibiliser les internautes à la gestion de la confidentialité des données car les résultats de l’enquête montrent qu’il y a un écart croissant entre la perception qu’ont les gens du contrôle de leur empreinte numérique et la réalité. Les utilisateurs doivent garder le contrôle de leurs données et avoir conscience de leur empreinte numérique s’ils souhaitent protéger leur avenir.
